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A quelques jours de Pâques une chocolatière artisanale inquiète

A quelques jours de Pâques une chocolatière artisanale inquiète

Ouvrir ou pas ? Un vrai dilemme pour la chocolatière de Pluvigner à quelques jours de Pâques.

 Anne-Lise Guéhennec est chocolatière à Pluvigner. A quelques jours de Pâques, « qui représente près de 40 % de mon chiffre d’affaires annuel », elle ne cache pas son inquiétude. Comment faire pour que l’activité se poursuive « alors que malheureusement nous voyons que nous ne serons pas ou très peu indemnisés. »

Elle a le droit d’ouvrir sa boutique, « mais forcément il n’y a personne. Logique puisque l’on demande aux gens de se confiner. Si j’ouvre, il faut que je perde 70 % de mon chiffre d’affaires pour pouvoir bénéficier d’une perte d’exploitation… Que dois-je faire ? », s’interroge-t-elle.

 Des répercussions sur la trésorerie

A cela s’ajoute les inquiétudes des répercussions de cette activité très réduite. « Nous sommes le 31 mars. Une date qui amène son lot de traites à payer. Mais dans quelque temps nous n’aurons plus la trésorerie », s’inquiète Anne-Lise.

Sans parler de la marchandise que j’ai acheté en début d’année pour produire pendant cette période, les contenants spécifiques pour Pâques… Tout cela va rester immobilisé. »

« Un colis du confiné »

La chocolatière a le sentiment que les petits commerçants sont lésés. Alors, elle essaie de faire face. Grâce à l’aide d’un ami, Manoël Pérignon, « qui est sensible au commerce de proximité », son site internet va devenir marchand, « mais ce n’est pas si simple à mettre en place. Il nous a fallu plusieurs jours pour le concrétiser. « 

 Avec d’autres commerçants locaux, elle essaie aussi de mettre en place des partenariats.

J’ai mis quelques chocolats à la Maison de la Presse, lieu toujours fréquenté, si on peut dire, du fait de la vente des journaux et du tabac. Avec le caviste, le fromager et l’entreprise Bee Breizh Thérèse (l’épicerie de vente en ligne et de livraison à domicile), nous mettons en place le colis du parfait confiné », explique la commerçante.

Ainsi ils ont créé un colis pour 20 € avec du vin, du chocolat et du saucisson. A commander et à retirer dans les magasins, ou à se faire livrer. De quoi garder le moral… malgré tout…

Infos pratiques. Ses chocolats sont aussi disponibles à l’épicerie de Malachappe et au Verger de Baud.

Article de la Gazette / Actu.fr

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Comme une envie de chocolat ? ;)
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